Contexte
En République du Congo, une grande partie de la population dépend encore fortement de la biomasse solide, principalement du bois, comme source de combustible pour la cuisine, souvent de manière traditionnelle et non durable. Dans de nombreuses régions isolées, en particulier dans les communautés rurales, le bois et le charbon de bois représentent plus de 90 % des besoins énergétiques des ménages. Cette dépendance oblige les femmes à parcourir de longues distances pour ramasser du bois de chauffage ou à consacrer une part importante de leurs revenus à l’achat de combustibles tels que le kérosène. Outre l’inefficacité de l’utilisation du bois comme source d’énergie, elle constitue également une grave menace pour la santé publique, en particulier pour les femmes et les enfants, tout en contribuant à la dégradation de l’environnement et en exacerbant la pauvreté. Les émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion directe de bois solide sont de plus en plus préoccupantes, notamment en raison de l’urbanisation rapide du pays. En plus de cette urbanisation rapide, l’augmentation du coût du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et d’autres combustibles fossiles a un impact économique et environnemental significatif. La déforestation accélérée qui en résulte entraîne des conséquences négatives telles que la désertification, tant au niveau local que mondial.
Face à ces défis, le potentiel des ressources naturelles du pays offre un environnement propice à l’adoption de la technologie du biogaz. De nombreux ménages ruraux n’ont qu’un accès limité à des sources d’énergie sûres pour répondre à des besoins fondamentaux tels que la cuisine, l’éclairage et le chauffage de l’eau. En outre, l’accès à des installations sanitaires adéquates est souvent limité dans les mêmes régions. L’importance de ce projet réside dans sa capacité à transformer les pratiques de cuisson traditionnelles en offrant une alternative propre et durable à la cuisson avec des déchets, tout en contribuant à l’amélioration de la santé publique, à la préservation de l’environnement et à la réduction de la déforestation.
Voici le pourquoi, le comment et le où de ce projet :
Pourquoi ?
Améliorer la santé publique : En remplaçant les combustibles traditionnels tels que le bois par du biogaz, ce projet contribuera à réduire les émissions de polluants nocifs, améliorant ainsi la qualité de l’air et réduisant le risque de maladies respiratoires et d’autres problèmes de santé liés à la fumée de combustion.
Conversation environnementale : En réduisant la demande de bois de chauffage et de charbon de bois, le projet contribuera à réduire la déforestation et à préserver les écosystèmes forestiers vitaux, tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion de la biomasse solide.
Autonomisation des communautés locales : En fournissant aux communautés locales des technologies de production de biogaz accessibles et adaptables, le projet augmentera leur résilience énergétique, réduisant ainsi leur dépendance aux combustibles fossiles et stimulant le développement économique local.
Comment ?
Le projet sera mis en œuvre en trois phases stratégiques : Phase 1 : Essais avec des biodigesteurs préfabriqués. Cette phase permettra d’évaluer l’efficacité et la viabilité des biodigesteurs existants dans les conditions locales, en testant leur capacité à produire du biogaz à partir de matières organiques disponibles localement. Phase 2 : Construction d’unités de biodigesteurs à petite échelle à l’aide d’un système artisanal. Cette phase comprendra la conception et la construction de biodigesteurs adaptés aux besoins et aux ressources des ménages locaux, en utilisant des matériaux et des techniques accessibles et abordables. Phase 3 : Mise en place d’une unité pilote de production de biogaz. Cette phase comprendra l’installation d’une unité pilote de production de biogaz à plus grande échelle, démontrant la faisabilité technique et économique de la production de biogaz à des fins domestiques et communautaires.
Comment ?
Le projet sera mis en œuvre en trois phases stratégiques :
Phase 1 : Essais avec des biodigesteurs préfabriqués. Cette phase permettra d’évaluer l’efficacité et la viabilité des biodigesteurs existants dans les conditions locales, en testant leur capacité à produire du biogaz à partir de matières organiques disponibles localement.
Phase 2 : Construction d’unités de biodigesteurs à petite échelle à l’aide d’un système artisanal. Cette phase comprendra la conception et la construction de biodigesteurs adaptés aux besoins et aux ressources des ménages locaux, en utilisant des matériaux et des techniques accessibles et abordables.
Phase 3 : Mise en place d’une unité pilote de production de biogaz. Cette phase comprendra l’installation d’une unité pilote de production de biogaz à plus grande échelle, démontrant la faisabilité technique et économique de la production de biogaz à des fins domestiques et communautaires.
Quand ?
Le projet, divisé en trois phases, commencera entre fin octobre et début novembre. La première phase aura une durée maximale d’un an.